A la recherche de moi

 

Je marchais doucement comme si j’avais peur pour la seconde prochaine. J’avais peur de ce que j’allais trouver. Je savais déjà tout ce qui était ici. Ce que j’avais laissé entrer. Mais j’avais peur. De ne pas avoir oublié ce que je voulais, ce que je cherchais, ce que j’y amassais.
Mes paupières tremblaient sous le poids de l’émotion. Les lèvres étaient torturées à cause des paroles qui n’ont été jamais prononcées. Tout mon être était une valse tremblante continue.
Je ne m’imaginais pas qu’il serait comme ça. En fait, je ne réalisais pas même comme il était. Le noir mat se reflétait paresseusement sur ma petite chambre. Je pouvais seulement sentir l’univers qui me suffoquait et laisser ma peau tressaillir à chaque touche. Je restais immobile et j’écoutais le silence. Puis, je m’encourageais et je commmençais à chercher follement. La poursuite se transformait en pierre. J’avais du plomb dans les ailes m’ont grandi et ej ne pouvais esquisser aucun geste. Les larmes étaient au point de tomber, la respiration courait lentement sous l’éffet près destructeur de l’échec avec lequel mon voyage débutait. Je désirais l’indépendance. Je devais avoir de la force. Et ma force signifie l’espoir. Espoir en Dieu. Alors je sentais un besoin impérieux de foi en Lui. Sur mes lèvres séchées commençaient à couler des notes musicales douces, une prière. Les ailes se dissolvaient lentement sous la parole divine de ma prière. Le désir de confiance m’écrasait et Dieu me l’a offerte.
Mes semelles allaient sur le plancher délicat et incertain...Une voix me faisait frissoner. De la bouche noire, des paroles lourdes, métalliques tombaient , dans mon oreille, des sons grotesques criaient et m’offensaient. Et toute ma chambre se serrait de douleur. Je me rappelais des mots qui m’ont sauvé: «Si tu laissais les autres parler à ta place et tu ne disais pas ton opinion, tu serais moins respecté.» Je me trompais jusqu'alors, en fermant mes pensées, mais il était venu le moment de les libérer et de vaincre mon respect, dont i j’avais tant besoin. Dans une danse du vertige, mes pensées ont couvert le bruit mé-tallique, douloureux. J’avais vaincu.
Mais je ne l’ai pas fait toute seule. Mon ami m’a aidé. L’amitié est une nécessité. Mes amis sont des pages de journal, des épaules de confession, des rires de bonheur. Et beaucoup de gens ont passé dans cette chambre. Mes peu d’eux y sont encore restés.
Je cotinuais à marcher,mais je m’empêchais de l’inconnu, un chemin vers la connaissance. Une pile de livres dont les feuilles vieilles criaient les ouvrir. J’avais une soif déroutante de connaissance, j’essayais de lire dans l’obscurité chaque ligne, mot, lettre. Les doigts étaient des sources de sang produit par la taille des pages, et je sentais une douleur pesante dans mes yeux, j’avais besoin de la protéction. Soudain, la chambre s’est envellopée dans un parfum sublime, floral, que je conaissais très bien. C’était ma mère. Ma mère qui ne m’abandonne jamais, ma mère dont les mains sont benies, ma mère, ma protectrice. Elle était avec moi dans la chambre. Elle me veillait.
Petit à petit, sous son parfum, je me suis levé et des voix tristes on a pu entendre sous la pression de mes doigts. Elles étaient les chaînes d’une guitare. A côté d’elle j’ai pu discerner les formes de petites, délicates blagues. Je rêvais chanter, je rêvais être ballerine. À quoi je rêve?
Et tout l’amour pur que j’avais reçu de Dieu, de ma mère, de mes amis et que je désirais tant, me dirigeait vers le mystère. Je croyais que j’ai tout connu et j’attendais la doute . Mais qu’est-ce que c’est que ce chemin labyrinthique si non un voyage d’ auto-connaissance? La chose la plus difficile ce n’est pas être moi-même, mais la découverte de moi. Maintenant chaque veine, pensée et parole, tout avait besoin de moi. Un besoin accablant. Qui suis-je?
Aucune réponse. Il a été le plus émouvant voyage. Dans mon âme. Une petite chambre, où, paradoxalement il y a de „ grands gens”. Une chambre qui attend sans patience la lumière. La seule qui peut donner toutes les répons.